Le tribunal belge d’Anvers a condamné jeudi le diplomate iranien Assadollah Assadi à vingt ans de réclusion pour avoir planifié une attaque qui devait avoir pour cible un rassemblement d’opposants au régime de Téhéran qui était prévu pour juin 2018 à proximité de Paris.
Cette peine, maximale dans la législation belge, correspond aux demandes émises par l’accusation au cours du procès, qui a eu lieu fin novembre au tribunal correctionnel de la même ville du Royaume de Belgique.
Le diplomate iranien âgé de 49 ans, qui rejette ces accusations, faisait l’objet de poursuites pour «tentatives d’assassinat à caractère terroriste» et «participation aux activités d’un groupe terroriste».
La justice belge a également condamné trois complices belgo-iraniens à des peines allant de 15 à 18 ans de réclusion, assorties de la déchéance de leur nationalité belge.
Cette affaire, teintée d’espionnage et de terrorisme, a occasionné des tensions dans les relations diplomatiques entre l’Iran et divers Etats-membres de l’Union Européenne (UE).
Le gouvernement iranien avait prévenu qu’il rejetterait le jugement, avant même que celui-ci ne soit prononcé, soutenant que la procédure entamée par la justice belge n’est «pas légitime, en raison de l’immunité diplomatique» d’Assadollah Assadi.