Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, est de retour dans son pays, deux mois après avoir été évacué en Allemagne pour être soigné du Covid-19.
« C’est difficile d’être loin de son pays et plus difficile encore pour quelqu’un qui a beaucoup de responsabilités », a assuré le dirigeant algérien, dont des images ont été diffusées lors du journal télévisé du mardi soir. M. Tebboune, 75 ans, y est apparu en meilleure forme que dans sa vidéo postée le 13 décembre dernier sur Twitter.
Pendant qu’Abdelmadjid Tebboune était en dehors du pays, certaines voix n’ont pas hésité à appeler à l’application de l’article 102 de la Constitution qui prévoit l’empêchement du président pour incapacité à assumer ses prérogatives. Cette absence prolongée a rappelé à ses compatriotes l’époque de son prédécesseur, Abdelaziz Bouteflika, qui, âgé et très souffrant, disparaissait régulièrement pour se faire soigner en France ou en Suisse.
Dans ce pays, la convalescence outre-Rhin du président Tebboune a du mal à passer alors que lui-même avait assuré en juin dernier que le système de santé algérien « est le meilleur du Maghreb et d’Afrique ».
A peine de retour, le chef d’Etat algérien devra se pencher sur certains dossiers urgents, à l’instar de la nouvelle Constitution, votée le 1er novembre dernier lors d’un référendum largement boudé.