Pour ralentir la progression du coronavirus dans le pays, les autorités du Portugal ont décrété un couvre-feu de 23h à 5h, qui sera en vigueur au moins, jusqu’au 23 novembre.
Vendredi, le président Marcelo Rebelo de Sousa, a décrété vendredi l’état d’urgence sanitaire, qui s’appliquera au moins jusqu’au 23 novembre, pour permettre au gouvernement d’imposer de nouvelles restrictions visant à endiguer la pandémie.
Pendant ces deux semaines, les autorités pourront contrôler la température des Portugais ou faire des tests pour les laisser accéder à leur lieu de travail, aux locaux d’une administration, aux établissements scolaires ou aux transports publics.
L’état d’urgence permet aussi de mobiliser des fonctionnaires, militaires ou enseignants, pour renforcer les équipes sanitaires de traçage des contacts.
Le Portugal innove également en imposant un couvre-feu diurne, à partir de 13h, pendant les deux prochains week-ends. L’état d’urgence en vigueur prévoit également la possibilité d’imposer des tests de dépistage même pour entrer et sortir du territoire. Depuis mercredi, le télétravail est obligatoire dans la mesure du possible, dans le cadre d’un reconfinement « allégé ».
Mais contrairement au printemps, les écoles devraient rester ouvertes ainsi que les commerces, sommés toutefois de fermer plus tôt. Pendant le couvre-feu du week-end, les restaurant pourront préparer jusqu’à 13 heures, des plats à emporter.
Au Portugal, les cas de Covid-19 sont passés en un mois de 2 000 à 6 000 par jour, pour un total de 167 000 cas. Les malades affluent dans les hôpitaux qui sont au bord de la rupture. En prenant ces mesures pour contrôler la pandémie et éviter de décréter un nouveau confinement général, les autorités tentent d’éviter l’alarmisme.