La Banque mondiale a annoncé dans un communiqué publié hier mardi l’approbation par son Conseil d’administration d’un plan d’aide de 12 milliards de dollars pour garantir aux pays en développement l’accès rapide aux vaccins quand ils seront disponibles.
L’annonce a été faite en marge des réunions d’automne de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international. Les fonds vont servir à « financer l’achat et la distribution de vaccins, de tests et de traitements Covid-19 pour les citoyens des pays en développement et pourraient permettre de vacciner « jusqu’à un milliard de personnes ».
La Banque mondiale apportera un soutien technique pour préparer les pays au déploiement de vaccins à grande échelle, en coordination avec les partenaires internationaux, misant sur son expérience en matière de programmes de vaccination, avec la polio, la rougeole ou encore en matière de gestion de crise comme celle d’Ebola.
Le financement annoncé hier fait partie d’un paquet d’aide au Groupe de la Banque mondiale allant jusqu’à 160 milliards de dollars et s‘étalant jusqu’en juin 2021 pour aider les pays en développement à lutter contre la pandémie du Covid-19. Si la Banque mondiale agit dans l’anticipation, la mise au point semble encore assez lointain.
L’annonce de la Banque mondiale intervient alors que deux essais cliniques ont été suspendus en 24 heures. Les laboratoires pharmaceutiques américains Johnson & Johnson et Eli Lilly ont suspendu lundi et mardi les essais cliniques d’un vaccin et d’un traitement expérimental contre le Covid-19, le temps d’évaluer d’éventuels effets secondaires chez des patients.