Le navire humanitaire «Alan Kurdi» a accosté jeudi à Arbatax en Sardaigne, avec à son bord, 125 clandestins sauvés en Méditerranée, a rapporté l’ONG Sea-Eye.
Pendant un temps, ce bateau humanitaire avait mis le cap sur le port français de Marseille, avant d’atteindre le port italien d’Arbatax où il a reçu l’autorisation des autorités portuaires de jeter l’ancre et d’attendre de plus amples instructions», indique dans un communiqué, l’ONG Sea-Eye.
Cette ONG, qui a affrété le navire humanitaire «Alan Kurdi», a déclaré par la suite, ne pas savoir si Arbatax constituerait un « port sûr », autrement dit si les migrants rescapés, dont des enfants mineurs, seraient ou non autorisés à mettre leurs pieds à terre.
A noter, que huit passagers du bateau, dont un bébé âgé de cinq mois, ont été, tout de même, évacués pour des raisons de santé, par les gardes-côtes italiens. Par contre, plus de 50 enfants demeurent à bord du navire, d’après Sea-Eye.
Dans le droit maritime international, le principe du débarquement de personnes sauvées des eaux dans le « port sûr » le plus proche est généralement synonyme, dans le cadre d’opérations de sauvetage en Méditerranée centrale, de confier au gouvernement italien ou maltais le premier accueil des clandestins.