Les forces de l’ordre allemandes sont secouées par un nouveau scandale en lien avec l’extrême droite. 29 de ses éléments ont été suspendus en Rhénanie du Nord-Westphalie pour avoir partagé des contenus néonazis dans des groupes Whatsapp.
« Il y avait des images d’Hitler, des croix gammées, le drapeau du IIIe Reich … et d’autres contenus encore plus écœurants, comme un montage montrant un réfugié dans une chambre à gaz », a précisé le ministre de l’Intérieur de Rhénanie du Nord-Westphalie, Herbert Reul. Des perquisitions ont été effectuées au niveau d’une trentaine d’habitations et de commissariats, entre autres dans la localité d’Essen.
D’après certaines sources de presse, depuis 2015, pas moins de 170 enquêtes ont été menées outre-Rhin sur des agents de police soupçonnés d’entretenir des relations avec l’extrême droite. M. Reul a confié cette dernière affaire à un enquêteur spécial qui a pour mission de mettre à nu les réseaux néonazis présents au sein des forces de l’ordre de cette province allemande.
Le ministre régional de l’Intérieur a levé cette option après avoir remarqué qu’il n’était pas question de cas isolés. « D’abord avec l’affaire de Hamm, puis celle d’Aix-la-Chapelle, et maintenant à Muehlheim. C’est trop, à mes yeux », a conclu cette autorité.