La rentrée des classes a bien eu lieu lundi en Italie, sept mois après la fermeture totale des établissements scolaires en raison de la pandémie de Covid-19.
Toutefois, un tiers des élèves ont dû rester chez eux et le mobilier ainsi que les masques ont fait défaut dans certaines écoles.
En fait, la période de fermeture des écoles n’a pas été utilisée pour préparer une rentrée « normale » des classes, qui a traditionnellement lieu chaque 14 septembre en Italie. En effet, la moitié des établissements n’étaient pas en capacité de reprendre les activités et sept régions avaient déjà prévenu qu’elles ne pourront assurer la rentrée qu’à partir du 24 septembre. Par conséquent, un tiers des élèves demeureront à domicile pendant quelques semaines encore.
Pourtant d’après les déclarations de la ministre italienne de l’Education nationale pendant l’été, plus de moyens avaient été accordés à son département, ce qui aurait permis de prendre des mesures exceptionnelles de sécurité. Les établissements devaient recevoir un total de onze millions de masques et une commande de deux millions et demi de pupitres individuels pour assurer une distanciation entre les écoliers.
Mais, d’après certaines sources de presse, uniquement 5 % de ces sièges ont été fournis. Et les stocks de masque promis n’ont pas été mis à disposition des établissements scolaires, à en croire certains directeurs. En outre, bon nombre de postes d’instituteurs demeurent vacants.
Enfin, environ 2 milliards d’euros (2,2 milliards de dollars) ont été décaissés sur les 7 milliards (7,7 milliards de dollars) que l’Etat italien dit avoir injecté dans le système éducatif.