Le gouvernement italien entame ce lundi les opérations de rapatriement des migrants de nationalité tunisienne entrés de manière illégale sur son sol.
La Tunisie a été sévèrement affectée par la pandémie de coronavirus. Par conséquent, un nombre important de ressortissants de ce pays maghrébin ont décidé de migrer vers le Nord. Ainsi, plus 4 000 clandestins tunisiens sont arrivés sur les côtes italiennes au cours du mois dernier.
En réaction, le chef de la diplomatie italienne, Luigi Di Maio, a annoncé jeudi dernier sur le réseau social Facebook que la « Tunisie étant considérée comme un pays sûr et non un pays en guerre », des « rapatriements » de ses ressortissants arrivés en Italie sur des embarcations illicites débuteront dès aujourd’hui (lundi), de commun accord avec le gouvernement tunisien et à raison d’un nombre hebdomadaire de 80 migrants.
Pour sa part, la garde nationale de la localité tunisienne de Mahdia, qui constitue l’un des points de départ majeurs pour les migrants en situation irrégulière, a évoqué sa nouvelle stratégie sécuritaire impliquant les services de renseignement et visant à prendre d’avantage pour cible les réseaux de passeurs. A propos, environ 23 passeurs ont été interpellés dans cette zone du 6 au 8 août.
D’après les statistiques officielles, quasiment tous les mois, plus d’une centaine de personnes sont arrêtées et une cinquantaine de tentatives de traversée maritime clandestine sont contrecarrées.