Les pays membres de l’Union européenne (UE) ont décidé la réouverture des frontières de l’espace Schengen à partir de ce mercredi 1er juillet aux voyageurs en provenance de quinze pays tiers, y compris la Chine sous condition de réciprocité.
Cette liste compte également le Maroc, la Tunisie, l’Algérie, l’Australie, le Canada, la Géorgie, le Japon, le Monténégro, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, la Serbie, la Corée du Sud, la Thaïlande, et l’Uruguay. Le Royaume-Uni, bien qu’ayant quitté l’Union européenne, n’était pas concerné par les restrictions de voyage, le pays étant considéré comme un pays membres jusqu’à la fin de la période de transition le 31 décembre.
Cette liste, qui doit être actualisée toutes les deux semaines, a été l’objet de vives discussions, certains Etats membres de l’UE ayant mis en cause la fiabilité des données fournies par des pays tiers comme la Chine.
Pour son élaboration, les responsables européens ont dû jongler entre des impératifs sanitaires et le souci de relancer une économie européenne frappée par la crise en favorisant le tourisme. Les Européens ont privilégié les pays à la situation épidémiologique semblable, voire meilleure que celle prévalant au sein de l’Union européenne.
Le taux de cas de contamination au Covid-19 ne doit pas excéder 16 pour 100.000 habitants, ce qui est la moyenne de l’UE, sur les quatorze derniers jours. Ils ont également retenu comme critères, une tendance à la stabilité ou à la baisse des nouveaux cas, ainsi que les mesures mises en place par le pays tiers pour lutter contre la pandémie, dont la pratique de tests et la fiabilité des données, mais aussi des « considérations économiques et sociales ».
C’est ainsi que, malgré le manque à gagner que devrait représenter l’absence des touristes américains, les Etats-Unis actuellement le pays le plus touché au monde par la pandémie avec 125.928 décès pour plus de 2,6 millions de cas répertoriés, ont été exclus de la liste européenne.