Angela Merkel a présenté mercredi soir un plan à hauteur 130 milliards d’euros (143 milliards de dollars) visant à stimuler l’économie allemande frappée de plein par la crise sanitaire liée au coronavirus.
Plus précisément, ce plan de relance de l’économie allemande est prévu pour les années 2020 et 2021. A en croire la chancelière allemande, le gouvernement fédéral dépensera 120 milliards d’euros (132 milliards de dollars) de l’enveloppe globale, a-t-elle indiqué lors d’un point de presse au terme de deux jours de réunion de la coalition gouvernementale formée de la CDU-CSU et du SPD.
Depuis le début de la pandémie de Covid-19, l’Allemagne a déploré, selon les chiffres officiels, environ 8 500 décès dus à cette maladie, ce qui est peu comparativement à d’autres pays en Europe et dans le monde. Toutefois, cette crise sanitaire a considérablement perturbé son économie, très dépendante des exportations.
Ce plan de relance de l’économie allemande prévoit, entre autres mesures, la réduction provisoire de la TVA et des transferts de dettes des communes vers l’Etat fédéral, des aides supplémentaires pour les sociétés en difficulté et d’allouer aux familles la somme de 300 euros (330 dollars) par enfant.
La coalition gouvernementale allemande a passé beaucoup de temps à discuter sur l’instauration d’une prime à l’achat visant à appuyer le secteur automobile, quasiment à l’arrêt depuis des mois. Au final, cette prime a été doublée en cas d’achat d’un véhicule électrique, passant de 3 000 à 6 000 euros (3 300 à 6 600 dollars).
Par contre, les acheteurs de voitures à essence ou diesel à faibles émissions ne bénéficieront pas de cette prime, conformément au souhait des sociaux-démocrates. Ces derniers étaient fermement contre toute subvention de voitures polluantes.