Séoul a annoncé de multiples coups de feu dans la matinée de ce dimanche en provenance de la Corée du Nord au niveau de la Zone démilitarisée qui divise la péninsule, ce qui a entraîné une riposte de l’armée sud-coréenne.
Dans un communiqué, l’état-major interarmées sud-coréen a déclaré qu’un poste de garde de l’armée a été touché par ces tirs en provenance de la Corée du Nord, mais aucune victime n’avait été signalée. Les militaires sud-coréens ont riposté par deux séries de coups de feu et par un message de mise en garde, conformément à la procédure prévue dans ce cas de figure.
Selon l’agence de presse sud-coréennne Yonhap, l’armée sud-coréenne a estimé que les tirs nord-coréens n’étaient pas « intentionnel ». Cet avis a été partagé par le chef de la diplomatie américaine Mike Pompeo dans un entretien à la chaîne ABC.
Les échanges de tirs de ce genre sont rares entre les deux Corées qui sont encore techniquement en guerre depuis l’armistice qui a mis fin à la Guerre de Corée en 1953. Depuis cette date, la Zone dmilitarisée (DMZ) entre les deux pays, truffée de clôtures de barbelés et de champs de mines, est l’un des endroits les plus fortifiés de la planète.
L’incident d’hier s’est produit au lendemain de l’apparition en public du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, pour la première fois depuis trois semaines, à l’occasion de l’inauguration très couverte par les médias nord-coréens, d’une usine d’engrais située à Sunchon, au nord de Pyongyang, après des semaines de spéculations et de rumeurs à l’étranger sur son état de santé.