Des sources syndicales ont révélé que la compagnie aérienne Air France prévoit de supprimer environ 1.500 postes d’ici fin 2022.
Ces suppressions passeront par des départs naturels et concerneront presqu’exclusivement le personnel au sol et particulièrement les fonctions support (ressources humaines, logistique, finances, etc), précisent les mêmes sources.
Des documents présentés par la direction dans le cadre d’un comité social et économique central (CSEC) sur la gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences (GPEC) montrent que les besoins en effectifs du transporteur français, vont passer de 41.230 postes fin 2019 à 39.720 postes fin 2022, soit 1.520 postes de moins.
Sur la même période, la pyramide des âges au sein d’Air France va entraîner de nombreux départs naturels (retraite, décès, démission ou licenciement), estimés à plus de 3.800. Si la compagnie aérienne devrait continuer à recruter, elle ne devrait pas être en mesure de combler tous les départs prévus parmi le personnel au sol.
Par ailleurs, selon un courrier interne obtenu mercredi soir par l’Agence France Presse (AFP), Air France va prendre de nouvelles mesures d’économies, allant de la réduction de ses dépenses à la poursuite du gel des embauches externes pour «tous les services qui ne sont pas directement liés à (ses) opérations», afin de contrer les effets négatifs de l’épidémie liée au coronavirus sur sa trajectoire financière.
Air France n’a pas confirmé les chiffres révélés dans la presse, mais un de ses porte-paroles a affirmé que « s’il y a des évolutions dans les effectifs, elles se feront uniqument sur des départs naturels, sans départs contraints».