La justice allemande a ordonné mardi dernier des perquisitions dans les locaux du constructeur automobile japonais Mitsubishi Motors dans le cadre des investigations sur le Dieselgate.
Dans le sillage de l’enquête pour «fraude» sur les niveaux de pollution de moteurs diesel, dix sites, dont les locaux du groupe nippon en Allemagne, ont été perquisitionnés mardi, indique dans un communiqué le parquet de Francfort, affirmant qu’«il existe un soupçon» que des voitures diesel de Mitsubishi sont équipées d’un logiciel falsifiant les tests de pollution.
Un porte-parole du constructeur automobile au Japon a confirmé mercredi que la justice allemande avait effectué, la veille, des «inspections» dans les locaux du distributeur de Mitsubishi sur le sol allemand et sur le site européen de recherche-développement du groupe nippon, également situé dans le pays outre-Rhin.
Par ailleurs, les locaux du groupe nippon Denso ont aussi été fouillés mardi en Allemagne, a confié mercredi à la presse un porte-parole de l’équipementier au Japon.
La justice allemande précise par ailleurs le parquet, a également ordonné des perquisitions en Basse-Saxe (nord-ouest), Bavière (sud) et Hesse (ouest) visant particulièrement les moteurs diesel 1,6 et 2,2 litres certifiés suivant les standards Euro 5 et Euro 6.