Une fusillade a eu lieu hier lundi après-midi à proximité de la mosquée de Bayonne, dans les Pyrénées-Atlantiques, blessant grièvement deux hommes, âgés de 74 et 78 ans. Les deux blessés ont évacués vers le centre hospitalier de Bayonne et un homme, présumé auteur de cette fusillade a été interpelé.
La préfecture a indiqué dans un communiqué qu’un homme a tenté à 15h20 d’incendier la porte de la mosquée de Bayonne, alors que des fidèles se trouvaient à l’intérieur du lieu de culte. Surpris dans sa tentative par deux personnes, l’homme leur a tiré dessus par une arme à feu.
Quatre coups de feu au total ont été tirés. Les deux victimes ont été «gravement blessées par balles». Leur état, jugé préoccupant mais stable, a nécessité leur transport vers l’hôpital de Bayonne. Le tireur a pris la fuite après les coups de feu. En repartant, il a incendié une automobile.
Les policiers de la BAC (brigade anti-criminalité) ont interpelé le tireur présumé à son domicile de Saint-Martin-de-Seignanx, dans les Landes, grâce à la plaque d’immatriculation de sa voiture qui aurait été relevée par des voisins. Il s’agirait d’un certain Claude Sinké, 84 ans, qui a été placé selon un communiqué du procureur Marc Mariée, en garde à vue du chef de «tentative d’assassinats». Le parquet de Bayonne a ouvert une enquête en flagrance, confiée à la police judiciaire.
Selon une source policière, ce serait un ancien candidat du parti populiste d’extrême-droite, «Front national» aux élections départementales de 2015, dans les Landes, mais n’a pas été élu.
Le parti d’extrême-droite a précisé dans un communiqué qu’à l’issue de ce scrutin, il avait été écarté de sa fédération nationale pour avoir tenu des propos jugés contraires à l’esprit et à la ligne politique du Rassemblement National. Il aurait reçu une formation militaire dans sa jeunesse, notamment de parachutiste.