Les autorités allemandes avaient prévu d’adopter ce vendredi, diverses mesures en faveur du climat d’un montant d’au moins 100 milliards d’euros d’ici à 2030, d’après un projet en discussion au sein de l’exécutif allemand, mais après une nuit de négociations, les formations politiques membres de la coalition gouvernementale, ne sont parvenues à aucun accord.
L’enveloppe de 100 milliards d’euros devrait servir à effectuer des investissements au cours des dix prochaines années et à adopter des mesures pour pousser les Allemands à diminuer les émissions polluantes, ce qui permettrait à l’Allemagne d’atteindre ses objectifs de réduction des émissions du CO2. Mais, jusqu’à présent, le gouvernement allemand n’a pas réussi à parvenir à un terrain d’entente.
L’accord était censé être adopté ce vendredi en milieu de journée en conseil des ministres, le jour même d’un mouvement mondial de grève pour la défense du climat. Cet appel devrait particulièrement être suivi outre-Rhin, où les Verts gagnent du terrain et alignent les victoires électorales.
C’est au niveau du contenu des mesures et particulièrement sur un modèle de tarification des émissions de CO2 que les discussions au sein du gouvernement se bloquent.
Selon ce modèle, l’essence, le diesel, le gaz de chauffage ou le fioul pourraient être incorporés dans un marché national de certificats et voir leur prix augmenter, de près de 11 centimes (12 cents) par exemple pour le litre de diesel, ce qui pourrait entraîner une levée de bouclier de l’opinion publique et des consommateurs.