L’ONG de défense des droits de l’Homme Human Rights Watch (HRW) a dénoncé les restrictions de libertés de réunion et d’expression en Algérie par le biais d’un communiqué faisant état d’une quarantaine d’arrestations de manifestants depuis juin dernier.
A l’heure actuelle, les protestataires interpellés sont en détention provisoire. Ils ont été inculpés pour atteinte à l’intégrité du territoire pour avoir brandi le drapeau amazigh.
Par ailleurs, HRW a également dénoncé le dispositif policier dissuasif, à chaque rassemblement des contestataires. D’après cette organisation internationale de défense des droits humains, chaque vendredi, jour de grandes protestations qui se sont étendues sur près de 30 semaines, des barrages policiers sont installés sur les artères du centre d’Alger et les voies menant à la même ville, de sorte à restreindre le nombre de manifestants.
La même ONG a évoqué le travail des journalistes en Algérie. Nombre de professionnels des médias étrangers en ont été expulsés depuis avril dernier, à en croire HRW. « Les autorités violent les droits et intensifient la répression », juge la directrice régionale Moyen-Orient/Afrique du Nord par intérim de HRW, Lama Fakih. Dans la foulée, elle a appelé le pouvoir algérien à faire marche arrière et octroyer aux Algériens les libertés d’expression et de réunion qui constituent leur droit.