Selon le bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (OCHA), les raids ayant ciblé un centre de rétention de migrants de Tajoura en Libye, ont fait au moins 53 morts, dont six enfants et le bilan de cette attaque ne fait que s’alourdir.
Il s’agit du raid le plus meurtrier depuis le début de l’offensive militaire des troupes loyales au maréchal Khalifa Haftar en vue de conquérir la capitale libyenne, Tripoli. L’OCHA a ajouté que les gardiens de ce centre de rétention n’ont pas secouru les migrants blessés suite à la frappe aérienne attribuée aux forces de Haftar.
Toujours d’après le même organisme onusien, la première frappe a touché un parking vide, tandis que le second obus est tombé sur un hangar qui abritait 120 migrants. Lorsque certains des migrants ont tenté de s’enfuir après le premier raid, des gardiens leur ont tiré dessus, témoigne les responsables de l’OCHA.
Pour information, il y avait environ 500 personnes présentes dans le centre de rétention dans la nuit du mardi à mercredi. A propos, les camps de réfugiés dans la capitale libyenne sont surveillés par des groupes armés soumis au gouvernement d’union nationale (GNA).
La chargée de communication de l’Organisation Internationale pour les Migrants (OIM) en Libye a rapporté de son côté, que les équipes de cette agence onusienne avaient repéré puis conduit à l’hôpital, un groupe de migrants blessés dans les quartiers situés à proximité. Ces migrants avaient quitté Tajoura après les frappes aériennes.