La première assemblée générale de l’Alliance solaire a été inaugurée hier mercredi à New Delhi, par le Premier ministre indien Narrendra Modi et le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres.
Cette première conférence, à laquelle participent les Etats membres, des banques, des fonds de développement, des entreprises publiques et privées, s’achève demain vendredi.
L’Assemblée générale est l’instance de décision de l’Alliance solaire internationale. Les objectifs poursuivis pour cette première session sont le renforcement de la gouvernance de l’organisation, la nomination du directeur général, la définition des règles de fonctionnement et du budget, et l’arrêt du plan de travail des prochains mois.
Un groupe de pays, dont le Togo et la Mali, ont réussi à faire adopter une nouvelle initiative pour accélérer l’harmonisation des cadres réglementaires des investissements dans l’énergie solaire, un élément crucial pour démultiplier les investissements publics et privés.
Les pays membres ont aussi décidé d’élargir le périmètre géographique de l’Alliance solaire à l’ensemble du monde, non seulement aux pays situés entre les tropiques disposant du plus grand potentiel en développement de l’énergie solaire, et qui étaient donc les premiers intéressés, afin de répondre à la demande de nombreux pays qui veulent rejoindre le projet.
Au passage, cette décision ouvre la porte à plusieurs pays européens qui peuvent apporter expertise et financement.
L’Alliance solaire internationale a été lancée le 11 mars dernier à New Delhi sous la co-présidence du président français Emmanuel Macron et du Premier ministre indien Narendra Modi en présence de 19 autres chefs d’Etat et de gouvernement pour accélérer le développement de l’énergie solaire dans le monde.
A ce jour 68 pays ont signé le traité constitutif de l’Alliance et 44 l’ont ratifié. De plus, l’Alliance a signé des partenariats avec de nombreuses organisations internationales et des banques multilatérales de développement. Son objectif initial est de totaliser 1.000 milliards de dollars d’installations et d’infrastructures solaires d’ici 2030.