Le magazine Challenges citant des informations de l’agence Reuters, a révélé ce dimanche, que la décision du Royaume-Uni de quitter l’Union européenne avait coûté au pays 26 milliards de livres par an, soit 500 millions de livres par semaine.
Le CER (Centre for European Reform), un groupe d’études spécialisé sur l’Union européenne, est sensiblement du même avis.
Après avoir collecté dans 22 pays encore membres de l’Union européenne et ayant des caractéristiques similaires à la Grande-Bretagne et de les avoir comparées à la performance économique réelle du Royaume-Uni depuis le référendum sur sa sortie de l’UE, le CER assure que la taille de l’économie britannique est environ 2,5% inférieure à celle qu’elle aurait été si le «oui» au maintien dans l’Union européenne l’avait emporté lors du référendum de juin 2016.
La croissance économique britannique au premier semestre de cette année a été la plus faible sur six mois depuis le second semestre de 2011. Craignant un «Brexit dur», les entreprises en Grande-Bretagne réduisent leurs investissements.
L’impact sur l’économie du pays provoqué par la sortie de l’Union européene suscite un important débat au Royaume-Uni. Les chiffres avancés par Challenges et le CER démontent les arguments des partisans du Brexit qui mettaient en avant les économies qui seraient réalisées grâce à un arrêt des contributions de l’Etat britannique au budget de l’UE.
Les partisans du Brexit peuvent toujours défendre en vain, l’argument que le Royaume-Uni sera libre d’avoir ses propres règles et de pouvoir conclure ses propres accords commerciaux avec des économies à croissance rapide telles que l’Inde et la Chine. Mais pour le moment les indicateurs de l’économie britannique démontrent le contraire.