Ces derniers jours, la chancelière allemande, Angela Merkel a subi une série d’affronts au sein de sa famille politique, qui semblent être des signes avant-coureurs de la fin de son règne.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que l’autorité d’Angela Merkel n’a jamais été aussi affaiblie qu’actuellement. A titre illustratif, alors que la dirigeante allemande avait clairement apporté son soutien à la candidature de l’un de ses proches, Volker Kauder, au poste de président du groupe parlementaire CDU – CSU au Bundestag, ses propres députés l’ont désavouée en votant pour son rival Ralph Brinkhaus.
L’élection inattendue de ce conseiller fiscal spécialiste en finances montre l’ampleur de la grogne au sein de la CDU, la formation politique dont est issue Mme Merkel, et de son alliée bavaroise, la CSU.
En effet, certains élus conservateurs reprochent à la chancelière de prendre de plus en plus régulièrement des décisions sans les associer tandis que d’autres vont même plus loin en militant pour la tenue de nouvelles élections. En réaction, la dirigeante allemande a déclaré ne voir aucunement l’utilité d’un vote de confiance au Bundestag.
Par ailleurs, les tensions entre Angela Merkel et le patron de la CSU, Horst Seehofer, semblent avoir lassé les députés, la grande coalition gouvernementale «CDU – CSU – SPD» étant en crise depuis sa formation.
Le limogeage du chef des renseignements allemands, Hans-Georg Maassen, immédiatement suivie de sa nomination à un autre poste en est l’exemple le plus récent.