L’entreprise française de covoiturage BlaBlaCar a annoncé en début de semaine dans un communiqué, l’acquisition de son concurrent russe BeepCar.
Cette acquisition conclue grâce à un «partenariat marketing» avec le géant russe de l’internet Mail.Ru qui l’accompagne, fait de la Russie le premier marché de l’entreprise française.
Par cette acquisition, le trafic BeepCar sera automatiquement redirigé vers BlaBlaCar dès l’automne prochain et la plateforme française va promouvoir le covoiturage via les plateformes de Mail.Ru tandis. De son côté, le groupe russe BeepCar va «se concentrer sur le développement de ses services de livraison de nourriture, de petites annonces transfrontalier et de taxi».
Nicolas Brusson, cofondateur et directeur général de BlaBlaCar a déclaré que c’est BeepCar, lancé il y a deux ans, qui est venu vers son groupe pour un rapprochement.
L’opération, dont le coût n’a pas été révélé même si Nicolas Brusson l’a présenté comme raisonnable, doit permettre à BlaBlaCar de consolider son essor dans le pays et d’y gagner en visibilité.
BlaBlaCar est implantée en Russie depuis 2014 et le pays représente désormais le premier marché en volume d’activités et l’un des gros moteurs de croissance de la plateforme française.
Le service BeepCar y a été lancé en 2016 par le réseau social russe Mail.Ru sur le modèle de BlaBlaCar, mais sans le même succès. BlaBlaCar a réussi à garder son avantage sur le marché russe, où il revendique 85 à 90% de parts de marché actuellement.
Lancée en 2006 avant de s’ouvrir à l’international en 2009, pour établir des antennes dans 22 pays, l’entreprise française revendique 65 millions d’inscrits dans le monde, dont 15 millions en Russie (hors BeepCar) et 14 millions en France alors que BeepCar en comptait 5 millions.