Le suisse Glencore, expert en extraction minière et le négoce des matières premières, a indiqué être assigné par le ministère américain de la Justice pour les besoins d’une enquête pour corruption relative à ses opérations au Nigeria, en République Démocratique du Congo (RDC) et au Venezuela.
Le groupe suisse qui est déjà soupçonné d’être empêtré dans d’autres affaires de corruption ou d’évasion fiscale, a assuré dans un communiqué, vouloir mettre à la disposition du département américain de la Justice, des documents et des enregistrements datant de 2007 à présent, une procédure qui s’inscrit dans la loi sur les pratiques de corruption à l’étranger et du blanchiment d’argent.
Ce dossier porte sur les opérations du géant suisse au Nigeria et au Venezuela – pays où il est actif dans le pétrole – ainsi qu’en RDC – où il dispose de deux gigantesques mines de cuivre et de cobalt, faisant de lui un des principaux extracteurs de ces deux minerais à l’échelle mondiale.
Le nom de Glencore revient souvent dans des affaires de corruption depuis plus de 15 ans. Tout récemment en RDC, l’ONG suisse Public Eye a appelé à l’ouverture d’une enquête après avoir fait état de «comportements illicites» de la part du groupe suisse.
Suite à l’annonce de l’enquête américaine sur Glencore, son titre a dégringolé mardi matin de plus de 12 % à la Bourse de Londres.