Le logiciel antivirus Kaspersky a été banni aux Pays-Bas qui le soupçonnent d’espionnage et de sabotage pour le compte du gouvernement russe.
En réaction, l’éditeur informatique russe a rejeté ces allégations, avant d’annoncer la relocalisation de ces Data Centers de la Russie vers la Suisse.
Le gouvernement néerlandais a décidé lundi de bannir toute technologie Kaspersky de son matériel informatique. Il est question de « garantir la sécurité nationale », a expliqué à ce propos, le ministère néerlandais de la Justice et de la Sécurité dans un communiqué.
Amsterdam est particulièrement préoccupée par une disposition légale russe qui «exige des entreprises telles que Kaspersky de coopérer avec Moscou».
La réaction de l’éditeur informatique ne s’est pas fait attendre : à travers un communiqué, Kaspersky a exprimé sa déception suite à cette «décision basée sur des préoccupations théoriques», avant de se dire victime d’une «lutte géopolitique».
Par ailleurs, le groupe informatique a indiqué que cette décision a été prise alors qu’il a décidé de transférer partiellement ses services de Russie vers la confédération helvétique. Au final, Kaspersky a certifié n’avoir jamais « aidé un gouvernement avec son cyber-espionnage ».
De son côté, le ministère néerlandais de la Justice et de la Sécurité affirme sans fournir de preuves matérielles, que la Russie « dispose d’un cyber-programme offensif et actif axé sur les Pays-Bas et leurs intérêts».
Il est à noter que l’administration américaine a interdit, depuis septembre dernier, l’utilisation des technologies Kaspersky au sein des agences fédérales pour des raisons similaires.