Trois gendarmes nigériens ont été tués dans une attaque menée lundi, par de présumés terroristes, contre le poste de la gendarmerie nationale de Goubé, près de la capitale Niamey, a annoncé mardi dans un communiqué, le ministère nigérien de la Défense.
Des échanges de tirs violents entre les assaillants et les gendarmes ont eu lieu dans la soirée de lundi aux environs de 21h40 (20h40 GMT) au poste de garde situé à l’entrée du village de Goubé proche du Mali, à une quarantaine de kilomètres au nord de Niamey, dans la région de Tillabéri.
Après l’arrivée des renforts, les assaillants, dont le nombre n’est pas connu, sont repartis en direction du sud-ouest, vers la frontière malienne.
En plus des trois gendarmes tués, les assaillants ont également fait un blessé dans les rangs de la gendarmerie nationale. L’attaque n’a pas encore été revendiquée.
La région du Niger où se sont déroulés ces évènements est devenue très instable en raison de nombreuses attaques meurtrières attribuées à des groupes djihadistes, visant régulièrement des positions de l’armée et des camps de réfugiés.
Douze gendarmes nigériens avaient été tués fin octobre 2017 dans une attaque contre la ville d’Ayorou, près de la frontière du Mali. Une embuscade au début du même mois d’octobre et dans la même région, avait causé la mort de quatre soldats américains et quatre militaires nigériens.
L’attaque de Goubé cette semaine relance la question de la sécurité dans la zone de Niamey. Depuis l’attaque contre la prison de Koutoukalé, à une cinquantaine de kilomètres de Niamey il y a un an et demi, il n’y avait plus eu d’attaques dans la zone proche de la capitale nigérienne.