Le président du SPD allemand, Martin Schulz a renoncé vendredi dernier, à intégrer le prochain gouvernement d’Allemagne, alors qu’il était fortement pressenti pour occuper le portefeuille des Affaires étrangères.
«Je déclare par la présente renoncer à mon entrée au gouvernement», a annoncé vendredi dernier le leader social-démocrate dans un communiqué. Pourtant, deux jours plus tôt, il revendiquait le poste de chef de la diplomatie allemande après la conclusion non sans difficultés, d’un accord de gouvernement de coalition entre la CDU et la CSU.
Suite à ses ambitions, Martin Schulz était attaqué dans sa famille politique, notamment par l’actuel ministre des Affaires étrangères, Sigmar Gabriel. « Ce qui reste, c’est seulement le regret de voir à quel point chez nous au SPD, on agit avec peu de respect les uns envers les autres et de voir que la parole donnée compte si peu», a confié Gabriel vendredi au journal régional Funke.
En effet, l’ex-président du Parlement européen avait fermement refusé d’intégrer un gouvernement d’Angela Merkel. Sa volte-face ultérieure lui a donc attiré les foudres de ses camarades.
Les 400.000 adhérents du SPD doivent encore approuver ou non l’accord de gouvernement conclu par la direction de leur parti. Les résultats du référendum qui sera organisé à cet effet seront connus le 4 mars prochain. Martin Schulz a préféré se retirer pour garantir le succès de ce vote à l’issue très incertaine.