La centrale syndicale allemande IG Metall va lancer dès ce lundi, de multiples appels à la grève en Allemagne, pour mettre sous pression le patronat avant la prochaine session des négociations sur les salaires, prévue pour le 18 janvier.
IG Metall a mené, depuis mercredi dernier, des petites actions au niveau local en Allemagne. Ce syndicat a ainsi demandé jeudi dernier aux employés de Porsche d’observer un arrêt de travail d’une heure. Cet acte visait à soutenir les réclamations salariales de l’organisation syndicale de ce secteur qui compte environ 3,9 millions d’employés.
En clair, IG Metall a entamé le 15 novembre dernier des discussions portant sur un nouvel accord dans la filière métallurgique. En cas d’échec de ces négociations, l’organisation syndicale sera amenée à lancer des grèves en guise d’avertissement.
Dans le nord de l’Allemagne, la section régionale de cette centrale syndicale a appelé à des grèves de plusieurs heures dans plus de 140 sociétés du 8 au 18 janvier, date du début des négociations salariales. IG Metall milite pour une revalorisation salariale de 6 %.
De son côté, l’organisation patronale Gesamtmetall ne propose que 2 % d’augmentation salariale assortie d’une prime de 200 euros au premier trimestre.
Les métallurgistes touchent, en moyenne, plus de 56.000 euros par an et les rémunérations ont été augmentées de 20 % au cours des cinq dernières années, argue Gesamtmetall.
En outre, la semaine de 28 heures constitue la seconde revendication de la centrale d’IG Metall. Le syndicat souhaite qu’un salarié puisse réduire son temps de travail à cette durée, sans avoir à s’expliquer, et ce, pendant une période allant jusqu’à deux ans.