Après avoir consenti, la semaine dernière, d’entamer des négociations avec les conservateurs, les sociaux-démocrates discuteront des propositions de leur direction lors du congrès de leur parti «SPD» prévu du 7 au 9 décembre prochain.
Au départ, le SPD souhaitait se reconstruire dans l’opposition après avoir codirigé quatre ans durant le précédent gouvernement de coalition, avec la CDU d’Angela Merkel et son allié bavarois, la CSU.
Une expérience qui s’est soldée par le plus faible score électoral des sociaux-démocrates depuis 1933 aux élections législatives du 24 septembre, soit 20,5 % des suffrages exprimés.
La direction de cette formation politique a affirmé lundi appuyer à l’unanimité des négociations avec les conservateurs sur la constitution d’une grande coalition gouvernementale.
A noter que l’Allemagne traverse une grande crise politique suite à l’échec des négociations entre la formation politique de la chancelière allemande et ses alliés de la CSU avec les libéraux du FDP et les Verts.
Parmi les principales exigences du SPD figurent une harmonisation de l’impôt sur les sociétés au niveau européen et une augmentation d’impôts pour les revenus les plus importants, est-il mentionné dans un document rendu public.
Le SPD prône également une « politique ambitieuse en matière de climat », de même qu’une hausse du budget de l’Education, des fonds réservés aux infrastructures routières, au logement ou à l’internet haut débit.