Les gouvernements ivoirien et belge ont paraphé mercredi plusieurs accords économiques, à l’issue d’une visite de trois jours d’une forte délégation belge.
Une vingtaine d’accords publics et privés ont été signés mardi et mercredi derniers au palais présidentiel d’Abidjan devant le chef d’Etat ivoirien Alassane Ouattara et la princesse Astrid de Belgique. Il est à noter que certaines de ces conventions impliquent l’Etat ivoirien.
La construction d’un nouveau terminal minéralier au niveau du port d’Abidjan constitue le plus important de ces accords. Ces travaux seront réalisés par le groupe belge Sea Invest, l’un des opérateurs portuaires majeurs à l’échelle mondiale.
Le vice Premier-ministre et ministre des Affaires étrangères belge, Didier Reynders, a déclaré que cette mission « exceptionnelle » marque un nouveau « jalon dans le développement des relations avec la Côte d’Ivoire ». Pour sa part, le ministre ivoirien de l’Intégration africaine, Ally Coulibaly, a estimé que la mission belge est « un message de confiance à l’égard d’un pays qui montre sa capacité de rebond après une décennie de crise ». Cette autorité en a profité pour indiquer que la croissance économique ivoirienne dépasse chaque année la barre des 8 % depuis 2012.
La Belgique figure parmi les cinq principaux investisseurs européens en Côte d’Ivoire, a précisé lundi le vice-président ivoirien Daniel Kablan Duncan. Selon la même source, les échanges commerciaux entre les deux pays ont évolué de 72 % entre 2012 et 2016, passant de 454 millions d’euros (499 millions de dollars) à 783 millions d’euros (861 millions de dollars).