Le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, a déclaré dimanche à Arzew que « l’exploitation du gaz de schiste n’est plus une option mais un choix incontournable pour l’avenir énergétique du pays ». Le plan d’action de son gouvernement prévoit de recourir aux ressources naturelles non conventionnelles.
De l’avis du chef du gouvernement algérien, la situation actuelle de son pays contraint les autorités à mobiliser l’ensemble des ressources existantes pour le bien de la nation.
M.Ouyahia estime que l’exploitation du gaz de schiste, bien que vivement critiquée par les spécialistes, est un impératif national dans la mesure où les autorités se doivent de préparer l’avenir énergétique du pays. Il a paradoxalement assuré que les responsables se souciaient des questions environnementales.
Le chef d’Etat algérien Abdelaziz Bouteflika avait demandé au gouvernement de « valoriser davantage les ressources et richesses dont dispose le pays, y compris les hydrocarbures fossiles conventionnels et non conventionnels ainsi que les énergies renouvelables ».
En 2015, le gouvernement avait échoué dans sa tentative d’exploiter le gaz de schiste, à cause de la forte résistance des populations de la région d’In Salah, qui abrite l’un des bassins expérimentaux de la Sonatrach.
Leur opposition à ce projet s’appuyait sur des arguments scientifiques, d’après lesquels la fracturation hydrique pourrait polluer la nappe phréatique, ce qui entraînerait un grand problème environnemental.