Les premières manifestations des Français contre la réforme du Code du travail menée par le président Emmanuel Macron, ont lieu ce mardi, un peu partout en France.
La Confédération générale du travail (CGT), la Fédération syndicale unitaire (FSU), Solidaires et l’Union nationale des étudiants de France (UNEF), tous ces syndicats, qualifient la réforme du Code du travail comme de «régression sociale». Ils ont lancé un appel à des grèves et manifestations qui auraient atteint au total 4.000 actions partout en France.
Le projet de réforme initié par le président Emmanuel Macron a suscité de vifs mécontentements à cause de ses mesures antisociales telles que le plafonnement des indemnités prud’homales, la fusion des instances représentatives du personnel dans les entreprises, la réforme du compte pénibilité ou encore la place accrue à l’accord d’entreprise.
Mais si la mobilisation est grande, elle brille également par sa division. Plusieurs directions nationales de syndicats comme FO (Force ouvrière), CFDT (Confédération française démocratique du travail), CFE-CGC (Confédération française de l’encadrement-Confédération générale des cadres), CFTC (Confédération française des travailleurs chrétiens) ou encore l’Unsa (Union nationale des syndicats autonomes), ne se sont pas associées à l’appel à la grève, mais une partie de leurs militants devraient malgré tout défiler.
De fortes perturbations sont attendues aujourd’hui, notamment dans les transports ferroviaires, aériens, dans la fonction publique et les hôpitaux ou encore dans le secteur de l’énergie.
Ces manifestions sont la première mobilisation sociale du quinquennat d’Emmanuel Macron et ne seraient vraisemblablement pas les dernières, puisque d’autres manifestations sont déjà prévues.
La CGT a lancé un autre appel à manifester pour le 21 septembre prochain, à la veille de la présentation du projet de réforme en Conseil des ministres. Pour sa part, la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon prévoit un rassemblement le 23 septembre.