Le ministère russe de l’énergie a publié ce weekend des données selon lesquelles la production de pétrole du pays a baissé à 10,91 millions de Bpj (barils par jour) en août, contre 10,95 millions en juillet.
En tonnes, la production de pétrole russe a diminué à 46,144 millions de Bpj en août contre 46,309 millions en juillet. Le ministère révèle que Gazprom Neft, la filiale pétrolifère du géant gazier Gazprom, a réduit sa production de 5% le mois dernier, en raison notamment de travaux de maintenance dans l’important gisement de Prirazlomnoye dans l’Arctique.
Mais pour le ministre russe de l’énergie Alexandre Novak, cette baisse a été délibérément décidée en conformité avec les engagements pris par la Russie dans le cadre de l’accord conclu avec l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), et les Etats hors cartel.
En novembre 2016, ces pays se sont engagés à réduire leur production cumulée de pétrole à 1,8 million de barils par jour et ont décidé le 25 mai dernier, de reconduire leurs quotas de production jusqu’à fin mars 2018.
En bpj, la production de pétrole russe a affiché le mois d’août dernier une diminution de 3% par rapport au niveau d’octobre 2016, qui a servi de référence pour les baisses de production décidées en novembre de la même année par ces pays.
Dans le cadre de cet accord, la Russie s’est engagée à réduire ses pompages de 300.000 barils par jour par rapport au niveau d’octobre 2016 qui était de 11,247 millions de bpj.
D’après le quotidien américain Wall Street Journal, les deux principaux producteurs mondiaux de pétrole, que sont la Russie et l’Arabie saoudite, se sont prononcés en faveur d’une prolongation de trois mois, jusqu’à fin juin 2018, de l’accord sur la limitation de la production et inviteraient activement les autres pays à faire de même.