Le colonel Ahmed al-Mesmari, porte-parole de l’Armée nationale libyenne (ANL), loyale au maréchal Khalifa Haftar qui contrôle l’Est de la Libye, a annoncé hier mercredi, l’assassinat de neuf soldats et deux civils dans une attaque menée par des combattants de Daech (acronyme arabe de l’organisation Etat islamique-EI).
D’après l’officier libyen, l’attaque a été menée ce mercredi à l’aube contre un check-point de l’ANL, dans la région de Joufra, au sud-est du pays à quelque 500 kilomètres au sud de Tripoli.
Au moins neuf soldats ont été décapités en plus de deux civils qui ont été tués de la même manière. L’attaque a été revendiquée en fin d’après-midi par l’Etat islamique dans un communiqué diffusé par son agence de propagande Amaq. L’organisation terroriste affirme avoir tué et blessé «21 membres de la milice de Haftar».
L’ANL s’était emparée début juin de la région de Joufra, qui compte notamment une base militaire occupée auparavant par les Brigades de défense de Benghazi (BDB), une coalition de combattants opposés à Khalifa Haftar, dont des islamistes chassés de la ville de Benghazi, dans l’est du pays.
L’Etat islamique est en perte de vitesse en Libye depuis qu’il a perdu son fief de Syrte, dans le nord du pays, en décembre 2016. Mais selon des analystes et des sources militaires, l’organisation terroriste n’a pas disparu et reste active, en particulier dans le sud et l’est du pays. Depuis son éviction de Syrte, le groupe n’avait revendiqué quasiment aucune attaque dans le pays.
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