L’Italie a enregistré une légère croissance de 0,4 % au deuxième trimestre de 2017, portant à 1,5 % la progression de son PIB sur un an, soit le meilleur résultat depuis 2011.
«Mieux que les prévisions. Une bonne base pour relancer l’économie et l’emploi» dans le pays, a posté le Président du Conseil italien, Paolo Gentiloni, sur le réseau social Twitter.
Sur la base de ces résultats, il est possible qu’à la fin de cette année 2017, la croissance italienne soit supérieure aux prévisions de la Commission européenne (0,9 %) ou du Fonds Monétaire International (FMI) (0,8 %), alors que le gouvernement italien s’attend à 1,1 % de croissance.
Nonobstant cette amélioration, la croissance italienne pourrait demeurer l’une des plus faibles à l’échelle européenne. En effet, au deuxième trimestre, cet indicateur a été inférieur à la moyenne de la zone euro (0,6%). C’est peut-être pourquoi la banque centrale italienne table sur une modeste augmentation du PIB pour la suite, soient 1,3 % en 2018 et 1,2 % en 2019.
Cet écart comparativement à la zone euro est principalement dû à l’incertitude politique de l’Italie, des élections étant prévues avant mai 2018, et aux faiblesses de son système bancaire.
En effet, les établissements financiers italiens ont été perturbés par les créances douteuses. A titre illustratif, le trésor public a décaissé 8 milliards d’euros (8,8 milliards de dollars) pour le sauvetage de BMPS.
En 2016, la dette publique de l’Italie correspondait à 132,6 % du PIB. Aussi est-elle le pays le plus endetté de l’Europe, après la Grèce.