Le deuxième round des négociations entre l’Union européenne à 27 et le Royaume-Uni sur les conditions de leur divorce, débute ce lundi à Bruxelles.
Les deux parties se donnent une semaine pour comparer leurs positions de négociation. Les deux principaux sujets qui fâchent vont être abordés, à savoir les droits des citoyens et le solde des comptes.
Lors de la session inaugurale de ces négociations, les deux parties s’étaient accordées sur le calendrier des rencontres et les sujets à régler en priorité. Les deux équipes de négociateurs discuteront chaque jour, au niveau des groupes de travail, jusqu’à jeudi, jour où se tiendront une session plénière et une conférence de presse.
La tension est montée de plusieurs crans la semaine dernière, à l’approche de ce nouveau cycle de négociations, programmées à un rythme mensuel. L’eurosceptique ministre britannique des Affaires étrangères Boris Johnson ainsi que le grand argentier britannique Philip Hammond ont démenti le chiffre de 100 milliards d’euros avancé par certains responsables européens pour la facture du Brexit que Londres doit payer.
Avec la question financière, le sort des citoyens expatriés et la frontière entre la république d’Irlande et la province britannique de l’Irlande du Nord sont les sujets clés dont les avancées sont les conditions auxquelles les 27 ont soumis les discussions sur le statut de la future relation entre les deux parties.
Fin prêts pour les tractations depuis mai, les Européens sont impatients de connaître les positions britanniques, mais Londres, qui a publié jeudi dernier les documents précisant son « opinion » sur plusieurs sujets clés, ne s’est toujours pas prononcé sur la question cruciale du règlement financier.
Les négociations sur le Brexit doivent être bouclées d’ici à octobre 2018 pour permettre la ratification de l’accord final par toutes les parties concernées au printemps 2019.