Des sources militaires dans la capitale libyenne Tripoli ont annoncé ce jeudi, la libération des sept membres de la Mission des Nations unies en Libye (Manul) qui avaient été enlevés la veille par des hommes armés dans la ville de Zaouiya, à 50 kilomètres à l’ouest de Tripoli.
Le convoi de la Manul a été attaqué alors que les fonctionnaires des Nations unies étaient en route pour la ville de Sarman pour y visiter un centre de rétention d’immigrés.
Les circonstances de l’attaque ne sont pas encore connues, mais une photo présentée comme celle du convoi et sur laquelle on voit un 4×4 de l’ONU dont les vitres ont été criblées de balles a circulé sur les réseaux sociaux.
La libération des sept membres de l’ONU, un Malaisien, un Roumain, trois Libyens, une Egyptienne et une Palestinienne, a été annoncée quelques heures après l’attaque par le général Najmi al-Nakoua, le chef de la garde présidentielle chargé de la protection des missions diplomatiques à Tripoli. La Manul a confirmé cette libération, précisant qu’elle n’avait à déplorer aucune victime.
Les ravisseurs des membres de l’ONU les avaient kidnappés pour négocier la libération de leurs proches détenus à Tripoli mais ont consenti à les libérer avant toute négociation.
Les missions diplomatiques en Libye font régulièrement l’objet d’attaques et d’opérations d’enlèvement depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011. La recrudescence des violences en 2014 a poussé toutes les ambassades à quitter le territoire libyen. Même la Manul est basée dans la capitale de la Tunisie voisine.