Des militants hostiles au régime syrien de Bachar al-Assad ont fait savoir hier mercredi que Rayan Machaal, fondateur de l’organe de presse de Daech, l’organisation de l’Etat islamique «Amaq», a été tué dans une frappe aérienne de la coalition dirigée par les Etats-Unis en Syrie.
La nouvelle s’est rapidement répandue sur les réseaux sociaux. Son frère a publié un message sur Facebook disant que Rayan Machaal, de son vrai nom Baraa Kadek, a été tué à son domicile avec sa fille à Mayadine, dans la province de Deïr Ezzor, dans l’est de la Syrie, près de la frontière de l’Irak.
La directrice de SITE, l’ONG américaine de surveillance des réseaux djihadistes Rita Katz, a fait écho sur Twitter du décès de Machaal à Deïr Ezzor dans une frappe aérienne de la coalition.
Mais le décès de Rayan Machaal n’a pu être vérifié de manière indépendante et n’a pas été non plus confirmé par la coalition internationale anti-Etat islamique menée par les Etats-Unis, ni par l’OSDH (Observatoire Syrien des Droits de l’Homme).
Rayan Machaal avait décidé de rejoindre les rangs du groupe Etat islamique à la fin de l’année 2013 et il était connu pour avoir été l’un des premiers révolutionnaires d’Alep.
Les canaux de communication d’Amaq sur les réseaux sociaux sont régulièrement utilisés par l’Etat islamique pour revendiquer des attaques. C’est par cet organe fondé en 2014 que l’Etat islamique a revendiqué plus d’une vingtaine d’attentats dans le monde selon l’ONG SITE.