Le New York Times a révélé que les informations dévoilées par le président américain Donald Trump au ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, avaient été transmises à ses services de renseignements par l’Etat hébreu.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu a interdit à ses ministres de commenter cette information pour ne pas mettre en péril la vie d’un agent du Mossad au sein de l’organisation Etat islamique (EI).
Les informations en question auraient été transmises aux services américains dans le cadre des échanges sécuritaires entre les Etats-Unis et Israël, qui se sont fortement renforcés depuis les années 2007-2008. Elles porteraient sur des projets d’attentats de l’Etat islamique dans les avions à l’aide d’ordinateurs portables explosifs.
En les révélant, Donald Trump a réduit à néant le travail d’infiltration, depuis de nombreux mois, de l’Etat islamique, par les agents du Mossad, le service israélien de renseignement extérieur.
Mais surtout, les indiscrétions de Donald Trump ont mis en danger la source du Mossad, un cadre de l’organisation terroriste, non Israélien, qui aurait été soudoyé en contrepartie d’une forte somme d’argent, selon des milieux proches du Mossad.
Alors que Donald Trump est attendu dans cinq jours en Israël et en Palestine, le silence est officiellement de rigueur, Israël n’étant pas officiellement engagé dans la lutte contre l’Etat islamique.
Mais des sources sécuritaires israéliennes haut placées crient au scandale de manière anonyme dans les médias locaux. Elles dénoncent tout particulièrement «l’incompétence» de Donald Trump et le fait que son «amateurisme» ait mis en danger une source au service du Mossad et de l’Etat hébreu.