Les cours du pétrole ont reculé ce lundi, avec un prix de référence équivalant à 48,84 dollars, en raison des signes de reprise de la production, entre autres, en Libye, où la production pétrolière a retrouvé son niveau de 2014.
Le président de la Compagnie Nationale libyenne de Pétrole (NOC) a révélé mardi dernier, que la production pétrolière en Libye s’élève désormais à 760.000 barils par jour, avant de dévoiler son ambition de dépasser le seuil d’un million de barils par jour d’ici le mois d’août prochain.
Depuis 2014, le secteur du pétrole libyen subit l’impact négatif du conflit entre les différentes parties belligérantes dans les zones de production et est confronté aux attaques du groupe Etat Islamique (EI) et à la dégradation des infrastructures. Malgré tout, la NOC peut à nouveau positiver en raison de la réouverture de deux champs dans l’ouest de la Libye.
Le champ de Sharara a rouvert il y a une semaine, après avoir été bloqué par des gardes des installations réclamant une revalorisation salariale. A en croire la NOC, ce champ produit à nouveau 200 000 barils au quotidien. De même, le champ d’al-Fee a dernièrement rouvert, après deux ans d’arrêt. Pour information, il alimente les terminaux de l’ouest avec 80 000 barils par jour.
Dans l’est du pays, la production pétrolière est remontée à 6 000 barils par jour. Ce qui est considérable tant cette partie de la Libye est la plus exposée aux affrontements.
Cette reprise s’est accompagnée du retour en Libye de multinationales, dont ENI, Total et Schlumberger.