La célèbre avenue des Champs-Elysées à Paris a été le théâtre jeudi soir, d’une fusillade au cours de laquelle un policier et l’assaillant ont été tués et deux autres grièvement blessés. L’attaque a été revendiquée par l’organisation de l’Etat islamique (EI).
D’après un rapport du ministère français de l’Intérieur, c’est peu avant 21h00 qu’une voiture est arrivée, à hauteur d’un autocar de police, qu’un homme en est sorti et a ouvert le feu à priori à l’arme automatique sur l’autocar de la police.
Le tireur a tué un policier, avant de tenter de prendre pour cible d’autres policiers. Il a réussi à en blesser deux autres avant d’être abattu par les forces de l’ordre. Une touriste a été légèrement touchée par des éclats. Moins de trois heures après l’attaque, le groupe Etat islamique a revendiqué l’attentat, via son agence de propagande Amaq.
Le parquet de Paris a indiqué que sa section antiterroriste s’était saisie de l’enquête. Les papiers d’identité trouvé sur l’agresseur appartiendraient à un ressortissant français connu des forces de police et fiché «S».
Des perquisitions ont été menées au domicile de l’assaillant mais le Procureur de la République, François Molins et le porte-parole du ministère de l’Intérieur ont refusé de donner de précisions sur son identité pour ne pas entraver le cours normal de l’enquête. Il s’agirait d’un Français de 39 ans déjà condamné pour avoir tenté de tuer des policiers.
Ce nouvel attentat intervient à trois jours du premier tour de la présidentielle en France confrontée depuis 2015 à une vague d’attentats djihadistes sans précédents qui ont fait au total 238 morts.