L’Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE), a publié hier mardi un rapport selon lequel la France reste en tête des pays membres de l’organisation, où la pression fiscale sur le salaire est la plus élevée.
En France, en 2016, pour un couple marié avec deux enfants et ne disposant que d’un seul salaire moyen, le poids total des prélèvements sur les revenus du travail a représenté 40.0% du coût de la main d’œuvre.
Malgré une baisse limitée de la taxation des salaires l’an dernier, ce taux effectif d’imposition, qui reflète le poids des prélèvements sur le revenu disponible des ménages, demeure bien supérieur à la moyenne de l’OCDE, qui est de 26.6%, quelle que soit la composition du foyer fiscal.
En France, le taux effectif d’imposition a en effet reculé l’an dernier grâce à « la baisse des cotisations patronales de sécurité sociale » et de nouveaux allègements ont été mis en place à compter du 1er avril 2016 en lien avec le « pacte de responsabilité » lancé par le président François Hollande dans le sillage du crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE) pour soutenir la compétitivité des entreprises françaises.
Dans ce classements des pays de l’OCDE en matière de prélèvements sur les revenus du travail, la France devance la Finlande, l’Italie et la Belgique, où ce taux est respectivement de 39.2%, 38.6% et 38.6%.
Les pays de l’organisation où le taux effectif d’imposition pour les familles est le plus faible sont la Nouvelle-Zélande, le Chili, l’Irlande et la Suisse, avec respectivement 6.2%, 7%, 8.3% et 9.1%.