La justice italienne a interdit les activités d’Uber sur toute l’étendue du territoire national, estimant que les prestations de ce groupe représentaient une concurrence déloyale vis-à-vis des taxis ordinaires, dont les conducteurs et leurs syndicats ont eu gain de cause après avoir porté plainte contre Uber.
D’après certaine sources de presse, cette interdiction concerne l’ensemble des services d’Uber (X, XL, Black, Lux, Van, …). En outre, toute publicité pour l’application est également interdite. Toutefois, Uber dispose d’un délai de dix jours pour faire appel de cette décision.
A ce propos, ses avocats ont d’ores et déjà annoncé qu’ils entameraient cette procédure. «Nous allons faire appel de ce jugement basé sur une loi vieille de 25 ans », ont-ils déclaré soulignant que «le gouvernement italien ne peut plus perdre de temps et doit désormais, décider s’il veut rester ancré dans le passé ou s’il veut permettre aux Italiens de bénéficier de nouvelles technologies».
Malgré tout, le verdict de la justice italienne demeure un coup dur pour Uber, d’autant plus que beaucoup d’Etats européens ont durci leur législation pour encadrer ses activités.
En France par exemple, l’Urssaf veut qu’Uber requalifie ses chauffeurs en salariés. En parallèle, l’intersyndicale des VTC a appelé à boycotter l’application. Suite à des pressions similaires, Uber a décidé de se retirer le 18 avril prochain du Danemark où la législation sur les taxis a été récemment renforcée, prévoyant notamment l’installation obligatoire de compteurs.