D’après les résultats encore provisoires de 95 % des bureaux de votes aux Pays-Bas, le Parti populaire libéral et démocrate (VVD) était crédité, ce jeudi matin, de 33 sièges sur les 150 de la chambre basse du Parlement néerlandais, suivi du Parti pour la liberté (PVV), avec 20 sièges.
«Après le Brexit et après les élections aux Etats-Unis, les Pays-Bas ont dit stop au populisme de mauvais aloi», a déclaré le Premier ministre libéral, Mark Rutte devant une salle pleine à La Haye. Cette élection a été caractérisée par un fort taux de participation de 77,6 %, soit 12,9 millions d’électeurs, d’après les dernières statistiques rendues publiques.
Le chef du gouvernement néerlandais a battu son rival d’extrême-droite, l’islamophobe Geert Wilders. Bien que le VVD demeure la première formation politique des Pays-Bas, elle a tout de même perdu 8 sièges par rapport au précédent scrutin. Par contre, les populistes du PVV en ont gagné 5. Cela ne suffira pas à faire oublier le cuisant échec de leur leader, qui avait été crédité pendant des mois, d’un score de loin supérieur aux résultats.
Toutefois, Geert Wilders semble loin de se décourager en affirmant mercredi soir, que «Rutte n’est pas encore délivré de moi !», dans une tentative de remobiliser ses soutiens. Et d’ajouter «si cela est possible, j’aimerais co-gouverner, mais si cela ne marche pas … nous soutiendrons le gouvernement où cela est nécessaire, sur les questions qui nous sont chères».