La France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne tiennent ce lundi à Versailles, près de Paris, un mini-sommet dont le but est de relancer le projet européen, ébranlé par le Brexit et la montée des populismes dans plusieurs pays européens, et rendre l’Europe plus efficace et plus concrète aux yeux des citoyens.
Ce sujet sera débattu au château de Versailles par le président français François Hollande, la chancelière allemande Angela Merkel et les chefs de gouvernement italien Paolo Gentiloni et espagnol Mariano Rajoy.
D’après une source diplomatique française, l’idée est d’initier à quatre un élan politique avant le sommet-anniversaire des 60 ans du traité de Rome qui doit marquer une nouvelle étape dans la construction européenne, le 25 mars prochain, dans la capitale italienne.
Le président de la Commission Jean-Claude Juncker a esquissé plusieurs scénarios de réforme de l’Europe qui vont du simple marché unique à une intégration renforcée. Parmi ces scénarios, Paris Berlin ont fait le choix d’une Europe à plusieurs vitesses.
Ce projet prévoit de permettre aux pays qui le souhaitent d’avancer en plus petits comités sur certains sujets prioritaires comme la croissance, les questions sociales, la protection des frontières ou la défense.
L’Europe a été ébranlée par ces dernières années entre la crise de l’euro, la crise des réfugiés, et surtout la décision des Britanniques de sortir de l’Union européenne. Et la tourmente ne semble pas près de s’apaiser. Les partis antieuropéens montent en puissance des plusieurs pays, gagnant un peu plus de terrain à chaque élection.