D’après le Washington Post, le nouveau ministre américain de la justice, Jeff Sessions a rencontré au cours des derniers mois de juillet à septembre, l’ambassadeur russe aux Etats-Unis, au moment où la campagne de la candidate démocrate, Hillary Clinton, faisait l’objet de cyber-attaques russes.
La famille politique de cette dernière a immédiatement appelé à la démission de l’actuel ministre américain de la Justice, Jeff Sessions qui aurait rencontre, selon le Washington Post, entre juillet et septembre, l’ambassadeur russe aux Etats-Unis, Sergey Kislyak.
Ce rapprochement se serait effectué au moment où Moscou interférait, d’après les services de renseignement américains, dans la campagne présidentielle avec, pour objectif, de jeter le discrédit sur Hillary Clinton.
Des allégations niées en bloc par l’intéressé : « je n’ai jamais rencontré un Russe pour discuter d’une campagne politique », a soutenu l’ex-sénateur de l’Alabama. Ce dernier a annoncé hier devant les médias sa décision de « (se) récuser de toute enquête en cours ou à venir qui concernerait les campagnes du président des Etats-Unis ».
Lors de son audition en janvier en vue d’être confirmé en tant que ministre de la Justice, Jeff Sessions avait affirmé sous serment devant le Sénat qu’il n’avait « pas eu de contacts avec les Russes ». De par ses fonctions, il dirige le FBI, qui avait ouvert une enquête sur l’ingérence de la Russie dans la campagne présidentielle américaine. Malgré tout, les démocrates et certains républicains ont appelé à sa démission.