A sept mois des élections fédérales en Allemagne, le candidat du parti social-démocrate «SPD», Martin Schulz ne cesse de monter dans les sondages. Cette formation politique n’a jamais été aussi populaire depuis dix ans.
Bien que l’ex-président du Parlement européen soit quasiment nouveau sur la scène politique de son pays et n’ait pas encore rendu public son programme, l’«effet Schulz» est déjà opérationnel selon nombre d’analystes. Depuis qu’il a été désigné comme candidat par le SPD, sa popularité est en constante hausse.
D’après l’institut Infratest Dimap, il est désormais à égalité d’opinions favorables avec l’actuelle chancelière Angela Merkel (55 %). Selon les dernières estimations de la télévision publique allemande ARD, le SPD est crédité de 32 % des intentions de vote, dépassant d’un point la CDU de la dirigeante allemande.
En outre, la majorité des sondés (50 %) ont estimé que le parti de Martin Schulz conduira, à leur avis, le prochain gouvernement allemand tandis que 39 % se sont prononcés en faveur de la CDU.
M.Schulz a entrepris un virage à gauche, en s’engageant à revenir sur les réformes libérales du social-démocrate Gerhard Schröder. Cela a fait couler beaucoup d’encre mais a également donné du crédit à sa candidature. Par contre, le candidat du SPD a été sévèrement critiqué par la CDU, son allié au sein de la coalition gouvernementale.