Le convoi du Premier ministre libyen, Fayez al-Sarraj, a été visé par des tirs lundi matin à Tripoli, alors que le chef du gouvernement d’union nationale (GNA) revenait de l’inauguration du nouveau bureau de la police nationale.
Ces faits ont été confirmés dans un communiqué, par le bureau du Premier ministre libyen. C’est la première fois que Fayez al-Sarraj est la cible d’une telle attaque depuis son arrivée à Tripoli, le 31 mars dernier. Il était accompagné de deux hauts responsables libyens lorsque des miliciens ont essayé d’empêcher son convoi de passer dans le quartier d’Abou Slim. Leur tentative ayant échoué, ils ont tiré sur les voitures blindées du convoi.
Les autorités libyennes ont d’abord tenté de minimiser l’affaire et sont restées muettes durant un moment. Puis, le porte-parole du GNA, Achraf Thoulthi, a déclaré que « le convoi n’était pas la cible des tirs » qualifiés de « sporadiques». Plus tard, le gouvernement a précisé dans un communiqué, que le Premier ministre n’était pas directement visé par ces tirs effectués par «un groupe de hors la loi». Personne n’a été touché, d’après le même communiqué.
Mais, selon un autre communiqué diffusé par le Haut conseil de l’Etat, dont le président figurait dans le cortège, deux gardes du convoi ont été touchés. Ils seraient décédés d’après les médias locaux. Selon la même institution, cette attaque a été perpétrée par des hommes dépendant de Khaled al-Gouil, ex-Premier ministre du Gouvernement de salut national.