Le 27ème sommet Afrique-France s’est clôturé samedi soir à Bamako, un sommet au cours duquel le président français François Hollande a fait ses adieux à ses homologues africains et qui aura représenté dans son organisation un défi sécuritaire considérable.
Le sommet a réuni une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement africains. Parmi les sujets qui ont dominé les débats figurent la crise postélectorale en Gambie ou encore la polémique sur un enfant tué par les soldats français au Mali.
François Hollande, dont la cote de popularité est au plus bas en France au point qu’il ne briguera pas un second mandat en mai, a vanté son bilan sur le continent africain, et en particulier au Mali, pays hôte de ce sommet, où il a lancé l’opération Serval en janvier 2013, une décision qui restera l’une des plus importantes de son quinquennat.
Le volet sécuritaire aura été le secteur dominant de la politique africaine de François Hollande, avec ses interventions militaires de grande ampleur au Mali, mais aussi en Centrafrique et dans plusieurs pays sahéliens.
Ce 27ème sommet Afrique-France a été un succès, le président français et son homologue malien ayant tous deux reconnu le défi que représentait l’organisation d’un sommet international de cette envergure au Mali, où la situation sécuritaire est très précaire, avec notamment le souvenir de l’attentat meurtrier du 20 novembre 2015 à l’hôtel Radisson Blu.
Par mesure de précaution et à travers une étroite collaboration entre les services de sécurité du Mali et de la France, un important dispositif de sécurité a été mis en place pour l’occasion avec le déploiement de plusieurs milliers de policiers, gendarmes et militaires quadrillant la ville, ponctuellement survolée par des drones et des hélicoptères. La plupart des grands axes de la capitale ont été fermés à la circulation.