Les élus italiens ont voté mardi dans la soirée la confiance au nouveau gouvernement dirigé par le nouveau président du Conseil des ministres, Paolo Gentiloni.
Le nouvel exécutif doit encore obtenir aujourd’hui la confiance de la majorité des sénateurs italiens.
A la Chambre basse, 368 députés ont voté la confiance à cet exécutif, contre 105 élus. Il est à noter que divers groupes d’opposition ont boycotté ce vote, estimant que cette équipe n’était qu’une «photocopie» de la précédente formation.
Ainsi, les élus du Mouvement 5 Etoiles ont quitté l’hémicycle après le discours de Giulia Grillo, leur chef de file à l’Assemblée nationale.
Auparavant, le nouveau président du Conseil avait tracé, devant les élus, les principales lignes de son programme, évoquant notamment l’intervention dans les zones du centre du pays frappées par les tremblements de terre d’août et d’octobre. Il s’agit de « la première priorité », a assuré Paolo Gentiloni, 62 ans.
Pour ce qui est de la diplomatie, le Premier ministre italien compte dire à ses partenaires européens que leur politique migratoire «n’est pas acceptable». Il prendra part jeudi prochain à Bruxelles, à son premier Conseil européen en tant que chef de gouvernement.
Dans quelques semaines, l’Italie intégrera le Conseil de sécurité de l’ONU en tant que membre non permanent. Par ailleurs, cet Etat assurera, dès janvier prochain, la présidence tournante du G7, groupe comprenant les sept pays les plus riches du monde.
En matière d’économie, M. Gentiloni a affiché son optimisme bien que l’Italie fait face, depuis plusieurs mois, à une forte crise de son secteur bancaire. A ce propos, il a indiqué que son gouvernement est disposé à intervenir « afin de garantir la stabilité des banques et l’épargne des citoyens ».