La directrice générale du Fonds Monétaire International (FMI), Christine Lagarde a annoncé mardi dernier, qu’elle allait recommander au Conseil d’administration du Fonds, qui se réunira vendredi prochain, d’approuver un crédit de 12 milliards de dollars en faveur de l’Egypte.
Dans un communiqué, Mme Lagarde a salué « l’ambitieux programme de réformes » en cours en Egypte et qui vise à «mettre l’économie du pays sur une voie durable et permettra une croissance riche en emplois ».
Dans la foulée, la patronne du FMI a annoncé qu’elle va « recommander au Conseil d’administration d’approuver la demande de l’Egypte » pour appuyer ce programme de réformes « qui aidera à restaurer la stabilité macro-économique et conduira l’économie de l’Egypte plus près de son plein potentiel ».
Pour rappel, le pays des pharaons a sollicité un crédit de 12 milliards de dollars qu’il touchera sur une période triennale à l’issue d’un programme de réformes qui comporte, notamment, la libéralisation du taux de change et la diminution des subventions publiques. Celles-ci correspondent à 7,9 % des dépenses publiques et sont allouées, entre autres, à l’essence et à l’électricité.
La directrice générale du FMI a estimé que « permettre au taux de change d’être déterminé par les forces du marché va nettement améliorer la compétitivité extérieure de l’Egypte, remédier au manque de réserves en devises, soutenir les exportations, le tourisme et aider à attirer des investissements étrangers ». Et d’ajouter, pour ce qui est de la baisse des subventions énergétiques, que cela « va contribuer à réduire le déficit budgétaire et libérer des ressources publiques en faveur des dépenses sociales mieux ciblées comme la santé et l’éducation ».