Les représentants des pays voisins de la Libye se réunissent ce mercredi, pour la neuvième fois à Niamey, au Niger, pour discuter de l’impact de la dégradation de la situation sécuritaire en Libye sur la région.
Cette réunion rassemble les ministres des Affaires étrangères de la Tunisie, de l’Egypte, du Soudan, de l’Algérie, du Tchad, du Niger et de la Libye ainsi que les envoyés spéciaux des Nations unies, de l’Union africaine pour la Libye et du secrétaire général de la Ligue arabe.
D’après un communiqué officiel publié à Niamey, cette rencontre sera centrée sur une évaluation de la menace et de la persistance de la crise en Libye, ainsi que ses répercussions sur la sécurité et la stabilité dans les pays voisins.
Les objectifs poursuivis sont la mise en place d’un mécanisme pour combattre l’Etat islamique, notamment la recherche de solutions au danger que représente l’infiltration dans les pays voisins, des djihadistes venant de la Libye, le renforcement et l’approfondissement des discussions entre les pays représentés afin de relever les défis imposés par la détérioration de la situation sécuritaire dans cette région.
Les participants à cette rencontre se pencheront également sur le soutien à un gouvernement central en Libye qui serait en mesure d’appliquer l’accord politique inter-libyen, l’immigration illégale et le trafic de drogues, en progression sur le continent africain.
Mis en place par ses pays voisins pour accompagner la Libye, plongée dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi, et le peuple libyen en vue de parvenir à la paix, à la stabilité et à la consolidation de l’unité nationale libyenne, ce cadre de concertation et d’action et de soutien n’a abouti à aucun résultat palpable sur le terrain.
L’Etat central libyen n’existe presque plus, le sud du pays est devenu un véritable sanctuaire pour les terroristes et autres narcotrafiquants de drogues et d’armes, qui constituent une menace pour les pays voisins.